Dotée d’une efficacité qui ne dit pas son nom, la tronçonneuse constitue depuis toujours l’un des instruments primordiaux pour l’accomplissement des activités d’un bûcheron telles que l’élagage, l’ébranchage, le débit du bois de chauffage ou l’abattage des arbres. Cependant, pour faire ses divers travaux, vous avez la possibilité de faire usage d’une tronçonneuse électrique, avec fil, sans fil ou carrément utiliser une tronçonneuse thermique.De nombreuses caractéristiques sont déterminées grâce à l’usage que vous désirez faire de cette dernière. Que ce soit un usage intensif, occasionnel ou courant, il existe des tronçonneuses adaptées et il va falloir définir vos besoins à l’avance avant de penser à effectuer l’achat. Nous vous proposons de découvrir dans la suite de cet article tous les détails nécessaires à prendre en compte avant l’achat d’une tronçonneuse.
Qu’est-ce qu’une tronçonneuse ?
La tronçonneuse n’a rien du simple outil d’appoint : elle s’impose comme l’alliée incontournable pour qui veut tailler, couper ou entretenir ses arbres efficacement. Loin du geste laborieux de la scie classique, elle invite à une intervention rapide et maîtrisée, sans efforts inutiles. Les modèles électriques, en particulier, ont le vent en poupe ; ceux qui souhaitent les comparer trouveront toutes les informations utiles sur le comparatif des tronçonneuses électriques ici.
Quels sont les éléments constitutifs d’une tronçonneuse électrique ou thermique ?
Jetons un œil sur les pièces essentielles qui composent une tronçonneuse, qu’elle soit électrique ou thermique.
- Le bloc moteur concentre toute la puissance de la machine. Il intègre les commandes et les poignées, tout en assurant le refroidissement pour maintenir la longévité de l’ensemble.
- La gâchette permet d’activer facilement les modèles électriques, souvent d’une simple pression du doigt.
- Le contacteur d’allumage et la poignée de lancement se trouvent sur les versions thermiques, facilitant le démarrage. Pour éviter d’abîmer le moteur, un disjoncteur intervient en cas de surchauffe.
- Les poignées sont toujours présentes en duo : l’une, ergonomique, assure la prise à l’arrière (ou au-dessus) ; l’autre, tubulaire, offre soutien et stabilité à l’avant.
- La chaîne, composée de maillons dentés et de limiteurs de profondeur, assure la coupe du bois. Rivetés entre eux, ces éléments forment une boucle autour du guide-chaîne. Plus la vitesse de rotation est élevée, plus la coupe gagne en netteté.
- Le guide-chaîne apporte la trajectoire et le maintien à la chaîne au fil de l’effort de coupe.
- Le frein de chaîne stoppe instantanément la rotation en cas de rebond ou d’accroc, protégeant la main qui tient la poignée avant.
- Le système anti-rebond, quant à lui, sécurise encore davantage chaque prise en main, grâce à des maillons adaptés qui limitent le recul imprévu.
Le choix de la chaîne varie en fonction de la dureté du bois à travailler : chaque détail de conception pèse dans l’efficacité de la machine et dans la sécurité de l’utilisateur.
Quelles différences y-a-t-il entre la tronçonneuse thermique et électrique ?
Sur le marché, trois grandes familles de tronçonneuses se distinguent. Chacune vise un usage précis : amateur, régulier ou professionnel, et on s’y perd parfois sans repère.
Les tronçonneuses électriques, branchées en 230 volts, délivrent une puissance comprise entre 1400 et 2400 watts, ce qui suffit pour une longueur de coupe de 20 à 45 cm. Elles séduisent par leur discrétion, la facilité de prise en main et un entretien proche du zéro. Aucune émanation polluante, seulement 4 à 5 kg à porter, et la liberté d’un démarrage immédiat. En contrepartie, tout dépend de l’accès à une prise : le fil s’invite parfois dans la danse, limitant l’autonomie et la puissance face à des tronçonneuses thermiques.
La tronçonneuse thermique, elle, joue sur un tout autre terrain. Son moteur, alimenté par un mélange essence-huile, peut afficher une cylindrée de 25 à 122 cm³. Ce type d’appareil permet de débiter de grandes sections de bois (jusqu’à 90 cm), de s’attaquer à des troncs robustes et de travailler loin du moindre raccordement électrique. Mais il faut composer avec un poids plus lourd, une mise en route un peu plus exigeante, du bruit et une maintenance régulière. S’ajoutent enfin un ticket d’entrée plus élevé et le coût du carburant à prévoir sur la durée.
Quant aux tronçonneuses sur batterie, elles misent tout sur la maniabilité et la simplicité. Leur batterie lithium-ion (de 18 à 58 V) garantit des coupes franches jusqu’à 46 cm. Elles se montrent ultra-légères, faciles à utiliser et vraiment silencieuses. Démarrage instantané, encore moins de contraintes d’entretien. Mais leur vraie limite, c’est l’autonomie : la puissance reste en retrait, et il faut gérer la recharge régulière pour ne pas rester à court d’énergie en plein chantier.
Rien ne sert de choisir le modèle le plus cher : tout dépend des besoins réels. Pour débiter de grosses bûches à la campagne, une thermique reste incontournable. Pour quelques petits élagages en ville, l’électrique ou la version sur batterie suffisent amplement. Se questionner sur ses priorités, c’est éviter le regret d’un mauvais achat.
Au final, sélectionner sa tronçonneuse relève moins du hasard que de l’équilibre entre puissance, maniabilité et sécurité. Un choix mesuré fait gagner du temps, protège le dos et surtout, garantit la satisfaction simple d’un travail fait dans les règles, du premier abattage au dernier morceau débité.
