Choisir des lames de bois pour aménager une terrasse n’est pas seulement une tendance esthétique ; c’est aussi un geste en faveur de l’environnement. Le bois, matériau renouvelable par excellence, capte le CO2 et contribue à la réduction de l’empreinte carbone. En optant pour des essences locales et certifiées, on soutient aussi les filières forestières durables.
Au-delà de leur impact positif sur la planète, les lames de bois pour terrasse s’imposent par leur résistance. Avec un minimum de soin, elles bravent pluie, soleil et gel, tout en gardant leur aspect chaleureux année après année. Miser sur ces matériaux, c’est faire le choix d’un extérieur aussi agréable à vivre qu’engagé.
Les bienfaits écologiques des lames de bois pour terrasse
Installer une terrasse en bois, c’est aussi miser sur les vertus environnementales de ce matériau vivant. Le bois, en captant le CO2, agit comme un allié de la lutte contre le réchauffement climatique. Ajoutez à cela les certifications PEFC et FSC, véritables gages d’une gestion raisonnée des forêts, et vous obtenez une terrasse qui conjugue esthétisme et conscience écologique.
Bois composite : une alternative respectueuse
Pour ceux qui souhaitent limiter leur impact, le bois composite offre une solution originale. Il se compose à 95 % de matériaux recyclés, mêlant fibres de bois et plastiques issus souvent du PEHD (polyéthylène haute densité). Aucun arbre n’est abattu pour sa fabrication, et ce choix permet d’intégrer dans la boucle des matières comme le bambou ou le chanvre. Voici les éléments clés à retenir concernant ces alternatives :
- Bois composite : mélange de fibres de bois et de plastiques recyclés
- PEHD : utilisé pour apporter robustesse et durabilité
- Labels PEFC et FSC : garants d’une origine responsable et durable
Les essences de bois locaux
Certains bois de chez nous n’ont rien à envier aux essences lointaines. Le robinier, le chêne ou encore le châtaigner se distinguent par leur classe 4, signe d’une résistance naturelle à l’humidité et aux agressions extérieures. Douglas et mélèze, classés 3b, offrent également de belles garanties, tout en favorisant les circuits courts et le maintien des forêts locales. Pour y voir plus clair, regardez ce tableau :
| Essence de bois | Classe | Propriétés |
|---|---|---|
| Robinier | 4 | Naturellement imputrescible |
| Chêne | 4 | Naturellement durable |
| Châtaigner | 4 | Naturellement durable |
| Douglas | 3b | Naturellement durable |
| Mélèze | 3b | Naturellement durable |
Les essences de bois durables et leur impact environnemental
Opter pour des essences de bois durables, c’est faire le choix de préserver les ressources naturelles et d’offrir à sa terrasse une robustesse sans compromis. Les essences locales comme le robinier, le chêne ou le châtaigner, toutes de classe 4, allient durabilité et résistance sans nécessiter de traitements chimiques lourds. Cette démarche réduit l’empreinte écologique de votre projet.
Les bois exotiques (Ipé, Teck, Cumaru) séduisent par leur longévité, mais leur importation n’est pas sans conséquence sur les écosystèmes tropicaux. Avant d’acheter, il vaut mieux s’assurer de la présence d’un label PEFC ou FSC sur ces produits. Pour clarifier, voici les principales essences utilisées dans les terrasses :
- Ipé : bois exotique, d’une grande longévité
- Teck : résiste aux aléas climatiques
- Cumaru : particulièrement robuste
- Robinier : essence locale, imputrescible
- Chêne : bois local, fiable et durable
- Châtaigner : autre alternative locale, résistante
Douglas et mélèze ne sont pas en reste. Leur classement 3b les rend parfaitement adaptés aux terrasses, tout en minimisant les transports et donc les émissions de CO2. Leur emploi participe à l’essor de filières courtes et à la valorisation de nos forêts. En privilégiant ces essences, on pose les fondations d’un espace extérieur à la fois beau et responsable.
La pérennité des terrasses en bois : entretien et longévité
Quelques gestes simples suffisent à prolonger la vie d’une terrasse en bois massif. Si ce matériau se montre résistant, il reste sensible à l’humidité persistante. L’utilisation d’un saturateur, appliqué régulièrement, permet de préserver la couleur et la solidité des lames face aux variations climatiques. D’autres traitements existent pour renforcer la durée de vie :
- Saturateur : protège l’aspect naturel du bois
- Traitement autoclave : renforce les bois comme le pin contre les parasites
- Rétification : technique thermique sans ajout de produits chimiques
Le traitement autoclave s’adresse principalement aux essences locales, notamment le pin. Par imprégnation de produits protecteurs, il lutte contre les insectes et les champignons. Quant à la rétification, ce procédé écologique consiste à chauffer le bois pour améliorer sa stabilité et sa résistance, tout en gardant son intégrité naturelle.
L’application rigoureuse des normes de pose, comme le DTU 51.4, garantit une structure solide et durable. Ce cadre technique évite les erreurs courantes et assure à votre terrasse une stabilité à long terme.
Surveillez l’état des lames au fil du temps. Éliminer l’aubier, cette partie tendre située sous l’écorce, diminue nettement le risque de dégradation par les insectes ou l’humidité. Ce soin, parfois négligé, contribue pourtant à conserver une terrasse véritablement durable, qui ne perd ni de sa superbe ni de sa robustesse au fil des saisons.
À chaque terrasse en bois, c’est un coin de nature qui s’invite chez soi. Et lorsque la durabilité et le respect de l’environnement s’accordent avec le plaisir de vivre dehors, l’espace extérieur devient la promesse d’instants précieux, aujourd’hui comme demain.

